Comment créer les conditions de la mixité sociale ? - Le résultat de vos votes !

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Merci aux 242 participants d´avoir contribué à ce troisième e-vote sur les conditions pour favoriser la mixité sociale dans les quartiers !
Une majorité de votants se prononcent pour un "retour des classes moyennes" (38 %) dans les quartiers avec une offre accrue et plus diversifiée de services d’éducation, de transport et de sécurité.


 

Ce souhait contraste avec le constat du Comité d’Evaluation et de Suivi de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (CES) qui observe que la mixité fonctionnelle (activités commerciales, culturelles…) reste marginale dans les programmes de rénovation urbaine d’où l’impact encore faible de la rénovation urbaine sur les dynamiques de ségrégation spatiale. En effet, par crainte du déclassement, les classes moyennes ont tendance à quitter les ZUS tandis qu’une partie de la population y résidant se paupérise.

En outre, 25 % des répondants considèrent que chaque nouveau programme devrait obligatoirement prévoir la construction de nouveaux logements sociaux. A ce titre, notons l´effort de certaines communes pour aller plus loin que les 20 % de logements sociaux imposés par la loi SRU. En 2009, 25 communes du Grand-Lyon se sont par exemple engagées à respecter que tout programme immobilier neuf d'au moins 2 500 m2 SHON (Surface Hors Œuvre Nette) prévoie au moins 25% de logements sociaux en diffus. Pour impulser une dynamique de partenariat avec les promoteurs privés, le Grand-Lyon a même instauré une charte.

Bien que ne recueillant que 14 % des votes, le choix d’une décentralisation des politiques de logement afin d’être plus en phase avec les réalités locales reste une piste à explorer. La prise en compte des spécificités de chaque territoire pour concevoir une politique de l’habitat a été portée par quelques élus comme à Rennes ou à Nancy. Comme le souligne Patrice Lanco, on observe en outre depuis 30 ans que "l’État donne des marges de manœuvre à ses services déconcentrés et leur permet de contractualiser les financements sur la base des Plans Locaux d’Habitat". Toutefois, ces possibilités sont encore sous-exploitées comme le note ce dernier, qui appelle à inscrire ces politiques dans un mouvement de plus grande décentralisation.

Enfin, 12 % des réponses proposent de pénaliser davantage les communes ne respectant par l’obligation des 20 % de logement social sur leur territoire. Une amende de 157 euros par logement manquant est prévue. Aujourd´hui, comme le note le palmarès 2011 de la Fondation Abbé Pierre, 50,3 % des communes étudiées (sur un total de près de 700) n'atteignent pas leur objectif, contre 60,4 % il y a trois ans.

Participez dès maintenant au nouvel e-vote en ligne, sur la sécurité (RDV sur l'accueil de banlieue-de-la-republique.fr)

 










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